Ressources pédagogiques de la filière semences
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Revue de presse

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Moins d'IFT en production de semences

Source : La France Agricole du 8 mai 2020 N3851 P34-35 par Hélène Parisot

Dans le Tarn-et-Garonne, en 2010, la proximité d’un lac utilisé pour l’irrigation mais aussi l’eau potable a incité ce Gaec père/fils à intégrer une MAE territoriale pour réduire de 50% en 5 ans l’utilisation d’herbicide en production de semences de maïs, production exigeante sur le salissement. Le challenge a été réussi grâce à un écartement entre rangs réduit à 60 cm, à l’allongement de la rotation, au recours au désherbage mécanique et à l’optimisation du désherbage chimique (conditions hygrométriques, guidage, qualité de l’eau de pulvérisation et bas volume). Pour relever le défi, le semencier avec qui il est en contrat lui fait multiplier des variétés précoces récoltées tôt. La MAE s’est terminée en 2015 mais la conduite a été perfectionnée avec l’introduction de couverts et continue d’être adaptée d’année en année.


Le marché s'adapte aux étés secs

Source : Agrodistribution de mai juin 2020 N390 P50 par Hélène Laurandel

La nécessité pour les éleveurs d’engranger des stocks fourragers devrait porter le marché des semences fourragères en 2020 comme elle l’a fait en 2019. La diversification des espèces, avec le développement des légumineuses, contribue à la hausse des ventes pour implanter des prairies temporaires de courte ou moyenne durées afin de faire face à la sécheresse estivale. Les pratiques évoluent avec des cultures de méteil et des semis printaniers sous couvert de céréales, implantation sous couvert utilisée aussi en production de semences. La présentation rapide des gammes des semenciers suit l’article.


Colza en agriculture bio : la réussite est possible à certaines conditions

Source : Perspectives Agricoles de mai 2020 N477 P22-26 par Arnaud Micheneau

La production de colza en bio occupe peu de surfaces en France mais son développement s’accélère surtout dans le Sud-Ouest. Terres Inovia y mène des essais pour engranger des données sur les éléments de la conduite qui conditionnent la réussite de la culture. L’implantation précoce doit aboutir à une levée rapide avec un bon développement racinaire pour affronter les insectes automnaux et concurrencer les adventices. Le risque d’élongation encouru doit être limité par le choix d’une variété peu sensible et une densité de semis ne le favorisant pas. Les attaques de méligèthes peuvent être gérer avec la technique des 5% d’une variété plus précoce en mélange et le choix d’une variété se comportant bien face au phoma permet de limiter le risque maladies à l’oïdium et au sclérotinia. La culture en association peu satisfaisante pour le moment demande à être expérimentée plus longuement.


Les abeilles, partenaires privilégiés des producteurs de colza semences

Source : terre-net.fr du 23 avril 2020 par Nicolas Mahey

En production de semences de colza, les multiplicateurs font appel à des apiculteurs pour installer des ruches en bout de champ. Une obligation imposée par leurs établissements pour sécuriser le rendement et la qualité des futures graines. Les abeilles contribuent en effet pour 90 % à la pollinisation.
(Résumé proposé par la revue)


Plants - Bilan de la campagne export - Dynamique sur le grand export

Source : La Pomme de Terre Française de mars avril 2020 N628 P40-41 par Bernard Quéré

La balance commerciale du plant français continue à progresser et est largement positive (+ 87 M€ en 2018-2019 contre + 44 M€ en 2010-2011). Les volumes exportés ont de nouveau battu des records (211.488 t en 2018-2019 contre 146.498 t en 2010-2011). Pour développer des parts de marché, la France devra notamment continuer à diversifier les destinations, viser les marchés précoces et miser sur le variétal.
(Résumé proposé par la revue)


Validation Study on Germination Temperatures in Brassica napus

Source : Seed Testing International d’avril 2020 N159 P35-37 par Ruojing Wang et Julie Lu

Une étude de validation ISTA pour les températures de germination du colza a été menée dans 8 laboratoires accrédités, sur 6 lots de semences, pour fournir des données scientifiques et des preuves afin de proposer des règles et une harmonisation. La germination a été testée à deux températures en alternance, 15-25°C et 20-30°C, et deux températures constantes, 25°C et 20°C. Les essais de germination ont été conduits en respectant les règles ISTA et contrôlés au bout de 7 jours.

Les données ont été analysées avec le programme statistique ISTAgermMV. Les résultats indiquent que le pourcentage de plantules normales est plus élevé en général à 20°C et 15-25°C dans les 6 lots. La reproductibilité à 20°C et 15-25°C a montré une déviation moindre. Ces deux régimes de température vont permettre d’améliorer la reproductibilité dans les laboratoires et l’harmonisation des règles de tests.
(Traduction du résumé proposé par la revue)


Vers des cimetières "Zéro phyto"

Source : Espace Public et Paysage de mars 2020 N206 P56-59

En application de la loi LTE, les collectivités ont dû réduire de façon drastique l’usage des produits phytosanitaires sur les espaces publics urbains. Les cimetières, pas encore concernés par l’obligation, représentent ainsi un enjeu d’évolution importante : mieux vaut anticiper leur gestion “zéro phyto” que de la subir, la réglementation allant vraisemblablement évoluer dans ce sens. Engazonnement, hydro-mulching, prairies sauvages ou revêtements perméables sont autant de solutions pour des cimetières plus « écologiques ». (Résumé proposé par la revue)


Je sème de l’orge associée à de la féverole et du pois chiche

Source : La France Agricole du 17 avril 2020 N3848 P34 par Aude Richard

Des agriculteurs d’Indre-et-Loire développent les cultures associées sur leur ferme. Ils envisagent de passer à 100% l’an prochain. Ils n’observent pas de concurrence entre espèces dans ce système de culture choisi pour réduire les phytos, surtout les herbicides. Le semoir a été adapté pour ne faire qu’un passage avec les différentes espèces choisies. Avec l’orge d’hiver, ils sèment des variétés de féverole et de pois chiche de printemps gélives. Les légumineuses en se décomposant apportent de l’azote, la culture n’a pas besoin d’insecticide l’hiver et nécessite moins d’herbicide. Au final en 2019, ce système a permis de gagner plus de 10 q/ha pour l’orge.


Lin textile : contrôler les maladies

Source : La France Agricole du 3 avril 2020 N3846 P35 par Blandine Cailliez

L’oïdium sur le lin textile peut endommager la qualité des fibres. Des solutions fongicides existent pour lutter contre la maladie la plus fréquente sur cette culture, de même contre la septoriose. Des produits de biocontrôle sont en cours de validation dans les essais menés par Arvalis Institut du végétal. Une variété tolérante à l’oïdium disponible ne s’avère pas forcément rentable, mais la sélection variétale travaille à créer une variété tolérante productive. La verticilliose, de plus en plus fréquente, pourrait devenir de plus en plus problématique en l’absence de possibilité de lutte chimique, génétique quand ses sclérotes se conservent dans le sol et que le champignon compte de nombreux hôtes.


Le renouvellement variétal répond à l'appétit du soja

Source : Réussir Grandes Cultures d’avril 2020 N345 P30-32 par Christian Gloria

La culture du soja progresse en France, l’offre variétale aussi avec des variétés inscrites aux Catalogues français et européen. Les deux sélectionneurs français de l’espèce ont augmenté le budget recherche qui y est consacré pour aboutir à proposer des variétés à cycle plus court adaptées à des conditions plus septentrionales. Des variétés très très précoces sont ainsi en cours de création. Les autres créneaux de précocité continuent à être travaillés pour les zones historiques de production en France et pour d’autres pays d’Europe, notamment de l’Est. La création variétale porte sur le rendement et la teneur en protéines. Ce dernier critère intéresse particulièrement le débouché de l’alimentation humaine en pleine croissance, souvent biologique. Les sélectionneurs français veulent être présents sur ce créneau jusqu’alors occupé par des variétés étrangères, en travaillant sur certains composés des graines. La recherche concerne aussi la tolérance aux maladies avec en particulier le sclérotinia. Un encart informe de l’ouverture par le CTPS d’une nouvelle catégorie pour l’inscription de variétés de soja dit « edamame », soja prisé en Asie orientale et consommé en jeunes pousses.


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