Ressources pédagogiques de la filière semences
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Revue de presse

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Recherche - L'Inrae, un mastodonte au service de l'agroécologie

Source : lafranceagricole.fr du 8 janvier 2020 par Corinne Le Gall

Effective depuis le 1er janvier, la fusion de l’Inra et de l’Irstea a donné naissance de l’Inrae, Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Ce nouvel institut comprend 12.000 salariés, 18 centres et 14 départements dont un sur l’eau avec tout le cycle des précipitations au rejet dans la mer. Il est doté d’un budget annuel de plus d’un milliard d’euros. Il fait de la transition écologique sa priorité.


Des colzas avec moins d'insecticides, c'est possible

Source : Cultivar de janvier 2020 N99 P38-46 par Mathieu Lecourtier, Marie-Dominique Guihard et Anthony Le Quemener

La réduction des insecticides sur colza peut s’envisager via différents leviers que détaille le dossier. Le premier consiste à semer une variété partiellement résistante ou tolérante au virus TuYV responsable de la jaunisse du navet et transmis par le puceron vert, variété qui montrera son intérêt surtout en cas de pression maladie élevée. Le second levier réside dans les plantes compagnes : pour le colza, les expérimentations montrent l’intérêt des légumineuses pour favoriser les auxiliaires et réduire ainsi la pression des insectes ravageurs. Un troisième levier se cache dans la bonne alimentation du colza en éléments nutritifs pour faire de la biomasse en automne et bien reprendre au printemps.


Semences tournesol - Une belle embellie

Source : Agrodistribution de janvier février 2020 N308 P46-47 par Blandine Cailliez

En 2019, le tournesol a vu ses surfaces augmenter de 9-10%, excepté dans le sud, pour atteindre plus de 600.000 ha. Les difficultés d’implantation du colza l’expliquent en partie. Les variétés oléiques ont représenté 75% des ventes de semences quand celles résistantes à un herbicide étaient à 30%. Pour 2020, les semenciers se prononcent plutôt pour un nouveau gain de surfaces autour de 5%. L’article se termine avec le classement des variétés, les parts de marché des semenciers et une présentation succincte des gammes variétales de ces derniers.


Les variétés de maïs à l'heure de la modulation de semis

Source : Réussir Grandes Cultures de janvier 2020 N342 P26-28 par Christian Gloria

Petit à petit, la modulation du semis de maïs gagne des hectares en France avec la modernisation des équipements, la cartographie des sols et la connaissance plus pointue des variétés que les semenciers sont en train d’acquérir et de faire connaître. Les essais en grandes parcelles montrent l’intérêt économique de cette modulation de densité. Les semenciers et les coopératives sont plus ou moins avancés sur le sujet pour proposer des solutions. L’article est complété par un avis d’expert et deux témoignages d’agriculteurs.


Orge de printemps semée à l'automne - Une expérience satisfaisante avec des variétés adaptées

Source : Cultivar de janvier 2020 N99 P19-21 par Julie Guichon

Un jeune agriculteur de la Haute-Marne a réitéré à l’automne 2019 le semis direct d’orge de printemps. Après avoir arrêté la culture d’orge d’hiver pour cause de rendement affaibli par le retard de semis pour mieux gérer les repousses de blé, il a augmenté ses surfaces d’orge de printemps. L’étape suivante a été le semis d’automne pour améliorer le potentiel de rendement dans ses terres superficielles. Il choisit des variétés peu sensibles au gel et reste vigilant sur les risques de phytotoxicité du désherbage.


Blé hybride - Une meilleure valorisation des terres humides

Source : Cultivar de janvier 2020 N99 P16-18 par Olivier Lévêque

Un polyculteur-éleveur vendéen en Gaec cultive depuis une dizaine d’années des variétés hybrides de blé tendre dans ses terres de landes battantes. Il estime le gain de rendement à 8-10 q/ha quand la rentabilité par rapport à une lignée est de 4 q/ha. Il l’explique par un système racinaire plus développé qui convient à ses sols. Il apprécie également le surplus de paille pour cette culture conduite comme celle des variétés lignées, hormis la densité de semis plus faible.


Semis retardés : composer avec les aléas climatiques

Source : La France Agricole du 10 janvier 2020 N3833 P33 par Justine Papin

Les semis de blé tendre ou blé dur ont parfois été rendus impossibles cet automne par l’abondance des pluies. Ils sont encore réalisables tout en soignant l’implantation et en augmentant la densité pour limiter la perte de potentiel de rendement. Pour éviter les effets du froid sur de fragiles plantules, le choix variétal se fait sur la résistance au gel. Il doit aussi prendre en compte un besoin de vernalisation sur une période courte en évitant donc les faibles indices d’alternativité. La protection contre les bioagresseurs est à adapter. Quant aux effets de l’eau sur le terrain, ils sont plus importants sur une plantule juste après la germination que sur une plante au stade 3 feuilles ou tallage.


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