Ressources pédagogiques de la filière semences
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Revue de presse

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La patate douce à l'essai

Source : Réussir Fruits et Légumes d’octobre 2020 N409 P34-35 par Véronique Bargain

La production de la patate douce en France se développe pour répondre à la demande des consommateurs. Pour mieux connaître cette production à coût d’implantation élevé, différentes stations expérimentales mènent des essais sur les variétés à cycle court mieux adaptées aux conditions de culture de métropole (différentes couleurs de peau et de chair), sur la densité de plantation, sur les paillages disponibles, sur la date de récolte et sur la lutte contre le taupin.


Fraise hors-sol : quelles nouveautés pour 2021 ?

Source : Infos CTIFL d’octobre 2020 N365 P46-51 par Justine Garnodier et Myriam Capron

Chaque année, de nouvelles variétés de fraisiers sont commercialisées. Ces dernières, provenant principalement d’Angleterre et d’Italie, possèdent des caractéristiques en terme de précocité, de rendement et de qualité, qu’il est nécessaire d’évaluer dans nos conditions de production. L’objectif des évaluations variétales réalisées au CTIFL de Balandran est aussi d’étudier le comportement en production hors sol de nouvelles variétés en production chauffée et non chauffée en les comparant aux références : Gariguette (précoce, référence en qualité gustative), Cléry (précoce, référence de productivité, Charlotte (remontante), Darselect (saison) et Matis (tardive). En 2020, plusieurs variétés ont montré un intérêt sur les créneaux précoce, saison et tardif. Une évaluation des variétés de diversification s’est également poursuivie et a permis de confirmer les qualités de la variété Snow White.
(Résumé proposé par la revue)


Création variétale - Choix stratégiques

Source : La Pomme de Terre Française de septembre octobre 2020 N631 P25-33 par Béatrice Rousselle, Clément Mabire et Frédérique Aurousseau

La création variétale en pomme de terre reste un processus lourd et long, même si les outils moléculaires ont permis de l’alléger et le raccourcir. Elle doit anticiper les demandes pour proposer au final les variétés qui répondent aux problématiques climatiques et sanitaires du moment. Le dossier commence par donner la parole aux hommes et femmes impliqués dans les premières étapes du processus, les sélectionneurs, en retraçant la carrière de l’un d’eux en train de passer le flambeau. Il s’arrête ensuite dans la station de création variétale du Comité Nord pour détailler les étapes et l’organisation des recherches menées. Il aborde la phase du contrôle qualité réalisé par la FN3PT sur les multiplications de plants. Il termine avec les vitrines variétales organisées tous les ans par les obtenteurs et collecteurs pour montrer les caractéristiques et aptitudes de leurs variétés.


Des plants de pomme de terre pour se diversifier

Source : La France Agricole du 16 octobre 2020 N3873 P34 par Anne Bréhier

Sur la zone d’action du Comité Centre et Sud, les collecteurs de plants de pomme de terre cherchent des agriculteurs pour multiplier leurs variétés dans le cadre d’un contrat de production bien défini. Cette production très technique nécessite côté agriculteur un certain équipement, de la main d’oeuvre, souvent l’irrigation et une conduite culturale serrée pour la mener à bien. Un agriculteur de l’Yonne témoigne.


Le maïs, rouleau compresseur américain

Source : Paysans et Société d’octobre 2020 N383 P38-46 par Alain Bonjean

C’est scientifiquement admis : l’ancêtre sauvage du maïs, la téosinte, est une plante tropicale endémique de l’ouest du Mexique. Elle a été domestiquée il y a environ 9.000 ans, avec des introgressions précoces d’une autre espèce de téosinte plus adaptée à l’altitude, sans doute plus pour la moelle sucrée de sa tige que pour ses grains. De la téosinte aux maïs actuels, une dizaine de gènes ont été modifiés. Le maïs s’est diffusé avec les migrations humaines en Amérique du Sud puis est remonté vers le nord avec une autre introgression et l’adaptation à des zones tempérées. La découverte de l’Amérique par les Européens fait connaître le maïs sur le Vieux Continent, à l’ouest assez rapidement, à l’est plus tardivement, et en Afrique puis en Asie. La sélection moderne du maïs commence au 19ème siècle aux Etats-Unis.
Les premiers hybrides et l’observation de l’hétérosis y datent du début du 20ème siècle puis les méthodes de sélection s’y développent. Dans les années 1930, la France commence à s’intéresser à l’hybridation mais l’essor de la sélection viendra dans les années 1950. Le maïs est devenu le grain le plus produit en tonnage, majoritairement pour l’alimentation animale (55%). Depuis 30 ans, des variétés OGM sont produites, principalement sur le continent américain, l’Europe ayant donné à ses pays membres la possibilité de les interdire à la culture.


Un ensilage sorgho et maïs pour mes limousines

Source : La France Agricole du 16 octobre 2020 N3873 P30-31 par Marie-France Malterre

Depuis 2 ans, un éleveur de la Vienne a choisi de diversifier son système fourrager en y intégrant du sorgho pour l’ensilage. A la récolte, ce dernier est déposé en couche sur le silo de maïs entassé début septembre pour être plus tard distribuer ensemble. Dans un encart, la technicienne de la chambre d’Agriculture de la Vienne en charge de l’espèce précise le choix variétal dans les différents types de sorgho et la conduite de la culture.


Station du Caté - Tomates grappe gustatives : trois variétés sortent du lot

Source : Culture Légumière de septembre octobre 2020 Sup Sous Serre au N179 P11-13 par Alain Guillou

Dans le cadre de partenariat, la station expérimentale bretonne du Caté teste en culture hors-sol des variétés de tomate grappe depuis 2018 pour leur qualité gustative. Trois variétés, plutôt petit calibre donc moins productives, se sont distinguées avec un arôme de tomate plus affirmé.


Grâce à un virus, un champignon ennemi devient l'allié du colza

Source : Le Monde du 7 octobre 2020 Science et Médecine P2 par Fanny Rohrbacher

Le colza fait partie des espèces sensibles à la sclérotiniose, dont les symptômes de feutrage blanc sont provoqués par l’éclosion au printemps des sclérotes, la forme de conservation du champignon pathogène. Une équipe sino-danoise de chercheur a rendu le champignon inoffensif, voire coopérateur, pour le colza en l’infectant avec un virus. Des pulvérisations du complexe champignon-virus ont permis au colza de réduire ses symptômes et d’améliorer son rendement. Les chercheurs suggèrent d’utiliser ce complexe en traitement de semences comme un vaccin végétal.


"J'ose le maïs à plus de 1.000 mètres d'altitude"

Source : L’Eleveur Laitier d’octobre 2020 N299 P64-65 par Jérôme Pezon

Le réchauffement climatique simplifie l’implantation de maïs fourrage dans la zone de montagne de Haute-Loire. Plus besoin de semis sous plastique pour cet éleveur qui cultive pour la troisième année consécutive ce fourrage lui permettant des rendements de 9-10 t MS/ha. Il consolide ainsi son système fourrager reposant sur l’herbe qui subit les aléas climatiques. La date de semis vers le 15 mai puis les sommes de température enregistrées orientent le choix variétal vers des indices 220 maximum. L’éleveur et un conseiller technique Elevage précisent l’itinéraire technique appliqué.


Vers un blé résistant à la chaleur

Source : La France Agricole du 9 octobre 2020 N3872 P32 par Léna Hespel

Le blé tendre est sensible aux hausses de température qui l’oblige à ralentir son métabolisme. Des équipes de chercheurs travaillent à contrer cette réaction. Des scientifiques britanniques ont modifié l’activité d’une enzyme participant à la photosynthèse en substituant un seul acide aminé par mutagenèse dirigée. L’optimum thermique supporté par des cellules de blé in vitro a alors augmenté de 5°C. Cette découverte est un premier pas dans l’obtention de variété de blé continuant à accumuler du rendement malgré une hausse de température.


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